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HENRY  DUNANT  GUSTAVE  MOYNIER
1910-2010

  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  




ANNA DUNANT, SOEUR D'HENRY
par Claire DRUC-VAUCHER
Société Henry Dunant et Editions Slatkine
Genève, 2010, 175 pages
ISBN 978-2 8321-0409-5

Après Mémoire d’un coffre de mariage, relatant la vie du botaniste genevois Jean Pierre Etienne Vaucher (1763-1841) qui est son arrière-arrière-grand-père,(1) l'auteure imagine un récit autobiographique d'Anna Dunant, la sœur la plus proche d'Henry Dunant.(2) Fort de quelque 200 pages, cet ouvrage sortira de presse au printemps 2010.

Prix de vente : 29.- francs.

Commande : Roger Durand
chemin des Hutins 47, 1232 Confignon
079 666 58 23, 022 321 7 321, president@shd.ch
Cette chronique romancée commence par le mariage d’Anna et du pasteur Ernest Vaucher, le 25 juin 1851 dans la propriété du Petit Bossey, près de Céligny, mariage protestant au sein d’une bourgeoisie genevoise très religieuse. Les jeunes époux partent ensuite pour Gênes où Ernest s’occupera activement de l’Eglise Réformée pendant une période troublée et l’épidémie du choléra. Courte visite à Gênes d’Henry Dunant à sa sœur, au retour d’un de ses voyages d’Algérie.

Lorsqu’Anna attend son deuxième enfant, les époux Vaucher estiment plus prudent de revenir à Genève où Ernest est nommé pasteur au temple de la Madeleine. Anna, proche de son frère, suit ses activités dans une Croix-Rouge naissante, sans toutefois se mêler aux manifestations. Femme effacée, épouse et mère attentive qui ne vit que pour les siens, elle souffre terriblement de l’absence d’Henry lors de son départ définitif de Genève. A la mort de sa mère, elle s’installe avec sa famille à Champel, dans la propriété familiale du moment des Dunant, auprès de son père vieillissant et de sa jeune sœur Marie. Par le biais de lettres, elle vit chaque jour en pensée avec le fondateur de la Croix-Rouge en espérant son retour. Elle mourra sans l’avoir revu.

Cette chronique familiale relate aussi le mode de vie dans une Genève en pleine mutation durant la deuxième moitié du XIXe siècle.

Voici quelques lignes de cet ouvrage.

Décrire mes noces ? Faut-il relater par le menu la cérémonie religieuse présidée par mon beau-père Henri-Marc au temple de Céligny ? Ou bien l’émotion de nos mères au moment de l’échange des anneaux, ou encore la centaine d’invités qui a festoyé sous les ombrages du Petit Bossey ? A part notre nombreuse famille, il y avait tout Céligny : l’instituteur, le notaire, les châtelains du voisinage, les fermiers alentour, le garde-chasse et même les braconniers sur leur trente-et-un. A la fin du banquet composé de dix plats arrosés par un délicieux cru de la propriété, tout le monde était au bord des larmes. Liesse engendrée par la joie des épousailles et aussi par le vin vermeil et fruité, réputé à Céligny. Les uns s’exclamaient sur ma robe en dentelle de Saint-Gall, d’autres sur la journée radieuse, sur les desserts et les liqueurs ou sur les cadeaux exposés dans le grand salon. Je flottais dans une zone de pureté et de rêves merveilleux …



(1) Selon documents de famille (lettres, carnets de voyages, traités, actes notariés, daguerréotypes) datant du Siècle des Lumières.

(2) Elle voit le jour un an après la naissance d'Henry (1828-1910) et décède en 1886, vingt-quatre ans avant lui.


 
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