La Biographie la plus récente a été rédigée par Roger Durand, Henry Dunant, 1828-1910, Editions Slatkine et Association Dunant Moynier, Genève, septembre 2010, 96 pages. Elle est disponible en français, en allemand et en anglais.
La Chronologie d’Henry Dunant est établie depuis la publication du Bulletin de la Société Henry Dunant, Genève, n° 1, année 1975, quatrième page de couverture.
Les cahiers du centenaire, n°1, année 2006, Genève, décembre 2006, pp. 17-19, rappellent les « Etapes de sa vie ».
Ses engagements
Genève, 1852
Animé d'une foi intense, Henry Dunant fonde l'Union chrétienne de jeunes gens de Genève avec quelques amis. Au-delà des clivages entre les Eglises, il s'efforce d'éveiller, chez ses jeunes contemporains, engagement personnel et respect de l'autre.
Solferino, 1859
Après s'être lancé dans des affaires téméraires en Algérie, il est confronté, par hasard, aux horreurs de la guerre. Il improvise des secours après la bataille de Solferino. Tutti fratelli : "Nous sommes tous frères" face au malheur, répète-t-il après les femmes de Castiglione.
Genève, 1863
Un homme à terre, même un ennemi à votre merci doit être respecté quelles que soient sa nationalité, sa religion, la couleur de sa peau, ses convictions. Voilà une des pierres angulaires de la Croix-Rouge qu'Henry Dunant fonde grâce au Comité international de secours au militaires blessés, futur CICR.
Paris, 1867
Plongé lui-même dans la misère, il essaie de promouvoir une Bibliothèque internationale universelle pour que les cultures de la planète entière apprennent à se connaître au lieu de se jalouser. Trente ans plus tard, il s'enthousiasme pour l'espéranto, véhicule commun qui aide les peuples à se comprendre.
Londres et Plymouth, 1872
Dans la toute puissante capitale, il préconise la protection des prisonniers de guerre. Devant le Social Science Congress de Plymouth, il développe les avantages de l'arbitrage international, malgré le camouflet infligé à la Grande-Bretagne par le tribunal arbitral de l'Alabama.
Zurich et Bruxelles, 1890-1900
Féministe même s'il croit en une société patriarcale, il tente de lancer une Croix-Verte qui serait, pour les femmes meurtries et pour les familles en péril, ce qu'est la Croix-Rouge pour les militaires blessés.
Heiden, 1892-1910
Reclus dans un modeste hôpital de district, il milite pour les délaissés du progrès, contre la course aux armements et toute forme de conquête violente. En 1901, le premier prix Nobel de la paix récompense le vieillard infatigable.
Texte placé à l'intérieur de la boîte de chocolat Favarger, parallèlement à un texte sur les engagements de Gustave Moynier.